Page 19 - Programme Festival #8
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GRanD SaLoN
                                                                                                                     "VoiX ciCATrice FUriOsA"











               Gérard  Noiret,Lydia  Padellec  et  Sylvie  Dadoun  -comédienne-  dialoguent  et                                                                                            Lundi 4


               mêlent "Toutes voix confondues", "Cicatrice de l'avant-jour" à "Stabat Mater

               Furiosa".



               Au seuil du troisième millénaire, des voix s'élèvent. De soldats, de victimes ou de                                                                                            20h
    1          bourreaux. Certaines viennent de l'Antiquité, d'autres d'un passé récent. Elles nous


               entourent,  nous  qui  avons,  à  court  terme,  à  réfléchir  sur  une  Europe  dont  vont

               tomber les frontières, sur un monde qui les supporte de moins en moins.  La veine
    5          poétique de Gérard NOIRET demeure résolument dans la sphère de l'être humain. A


               ses côtés l’oubli est impensable.Toutes voix confondues pose l’individu au cœur de

               la parole poétique, de la tragédie du quotidien et renoue avec le genre de l’épopée.
    h          La tâche que s’impose Gérard NOIRET est de remettre l’homme et ses dualités au


               centre de l’Histoire et de l’histoire individuelle.



    3          Cicatrice de l’Avant-jour est né du vif bouleversement qu’auront provoqué les

               tragiques et meurtriers attentats du 13 novembre 2015 dans le for intérieur de

               l’autrice, le livre semble marqué par une gravité singulière et intime qui s’ajoute

               à  celle  impensable  des  événements  meurtriers.  Un  univers  onirique  se


               développe alors dans les poèmes témoins de ces moments tourmentés et une

    0 mélancolie  s’installe  qui  annexera  l’humeur  des  jours  qui  suivront  ce  drame.

               Écrits sous l’émotion et laissés ici tels des stigmates creusés aux plis du corps, ils


               sont désormais indélébiles. Lydia Padellec décrit l’obscur, force du réveil, dans

               un recueil superbe comme le fruit ultime et espéré d’une branche formée des

               huit milliards d’humains.



              STABAT MATER FURIOSA de Jean-Pierre Siméon sous la direction de Sophie Knittl
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